Le Deal du moment :
Réassort du coffret Pokémon 151 ...
Voir le deal

Partagez
Invité
Anonymous
→ Invité ←

lover lover, run run for cover. (eliot&jyn) Empty
Messagelover lover, run run for cover. (eliot&jyn) écrit Mer 8 Nov - 23:27
lover lover, run run for cover.
eliot&jyn
= = =


T'étais là. Circulant, entre ces personnes, ces corps chaud se collant l'un contre l'autre, respirant un air saturé, presque étouffant. Ca te déplaisait, t'arrivais pas à comprendre d'ailleurs, cette folie. Ca te rappelait cette débauche éternelle des gamines de ton âge ayant grandis dans un milieu privilégier juste parce que leurs parents travaillaient et servaient l'Empire. Ca te faisait penser que cette vie, t'aurais pu l'avoir si ton père n'avait pas décidé d'abandonner les recherches sur l'Etoile de la Mort, si vous aviez pas fui sur Lah'mu. En finalité, tu valais peut-être pas mieux qu'elles, parce que ouais, ça aurait pu être toi. Tu chasses cette idée de ta tête, tu te concentres sur l'objectif. Même dans cette tenue t'as trop chaud, tu suffoques. C'est con, parce qu'en finalité, t'as troqué ton éternel treillis militaire pour ce short qui te va parfaitement bien. T'es pas le genre féminine, au contraire. Mais ce soir, avec le simple fait que tes cheveux tombent sur tes épaules au lieu d'être redressé en un éternel chignon t'offre un air plus féminin, plus soigné. Toi, tu t'en rends pas compte, parce que t'es toi. Toi avec tes éternels bleus sur le corps, tes cicatrices partout, et ton éternel air presque négligé. Ou plutôt rebelle. C'est pas dans ta volonté, bien au contraire. C'est juste que t'as jamais eu le temps pour ces conneries. Parce que t'es pas comme Mon Mothma qui passe son temps à parler, devant des assemblées, à captiver des foules. T'es le genre qui fait le sale travaille, qui rampe sur le sol, qui se brise les ongles, qui nettoie le sang sur tes mains et qui recommence, encore et encore. C'est comme ça, c'est une routine. Alors forcément, t'as pas le temps de faire tout ça, et pire, t'en as pas envie. T'es très bien comme ça.
Tu cherches, continuant de circuler entre les corps qui ne cessent d'entrer en contact. Tu espères vite sortir, en finalité, mais le truc, c'est que tu t'es promise de fouiller chaque recoins de cette ville à la recherche d'un indice. Parce que peut-être que quelqu'un les aurait vue. Tu te doutes que c'était le style de personne, ni Bodhi, ni Baze ou Chirrut. Encore moins Cassian. Mais fallait que tu mettes la main sur eux, fallait que tu comprennes. Est-ce qu'au moins ils étaient en vie ? C'était ta hantise. Pour les trois premiers, elle savait pas mais si elle était là, Cassian aussi devait l'être non ? Après tout, vous étiez mort au même moment, au même endroit. Alors il devait être vivant, y avait pas d'autres explications possible – même si t'en trouvais déjà pas quant au fait que tu sois là et pas en train de bouffer les pissenlits par la racine sur Scarif. Pourtant, plus tu évoluais au sein de cette foule, plus tu désespérais. Tu savais que tu les trouverais définitivement pas là. Tu soupires et commence à faire demi-tours.
Puis là tu sens ça. Cette main qui se glisse sur tes fesses, du coup, forcément tu t'arrêtes. Tu te retournes et tu regardes ce gars avec cet éternel air peu aimable que t'affiches sur le visage tandis que lui te détailles de la tête aux pieds. « J'peux t'aider peut-être ? » t'es froide, comme d'habitude. T'es pas le genre à beaucoup parler de toute manière. « C'est plutôt toi qui as besoin d'aide pour te détendre. » Ton problème, c'est que les excuses ça marche pas avec toi. Tes impulsive, t'as le sang qui chauffe à une vitesse inédite. Alors t'attends pas, et tu envois ton poing dans sa figure, entendant un légers craquement lorsque tes phalanges rencontrent son nez. Tu sais que c'est pas toi, mais bien son lui à nez qui n'a pas tenu le choc. Et alors que tu t'apprêtes à lui cracher à la gueule, quelqu'un attrape tes cheveux d'une poigne particulièrement forte et te voilà, traînée jusqu'à l'extérieure de cette boite de nuit. A peine les portes passées, tu respires à nouveau, ça fait du bien. Mais le poing qui s'abat dans ta mâchoire, ça fait moins du bien. On lâche enfin tes cheveux – et ça te frappait, pourquoi tu les attachais toujours en finalité – et t'essuie le sang sur le bord de tes lèvres alors que tu te redresses, observant ces deux gars puis le troisième avec son nez en sang qui sort. « Les nanas à qui j'ai eu affaire réagissait pas de manière autant extrême. » déclarait-il énerver. « Parce que j'suis pas la première en plus ? » tu balances. Ca t'énerve. Parce que ouais, dans la société d'où tu viens, t'as toujours dû te battre. Parce que t'es une nana, les gens avaient idées de t'utiliser pour faire parler l'Empire alors Saw t'as abandonné. Puis y avait toujours des sous entendus, des attentes spécifiques. Parce que passer d'une république à un Empire, ça fait revenir des années en arrière, les mentalités baissent et toi, tu dois encore plus te battre pour survivre. « On va lui apprendre à cette petite arrogante. » Tu hausses un sourcil en redressant ton index vers toi. Et si l'un deux s'approchent, prêt à te frapper de nouveau, t'esquives. T'es habitué, à huit ans tu faisais déjà ça. Finalement, tu envois un coup, t'es esquive un autre avec ton bras. Et pendant que t'es trop occupé à ça, un cou de pieds dans la jambe te fait perdre l’équilibre. Tu te casses la gueule, et tu finis par te retenir pour éviter de bouffer le sol. Tu les vois ; tous les trois, venir autour de toi, s'apprêter à donner des coups de pieds, à montrer qui sont les « dominants » ici. Tu glisses ta main derrière toi, et tu attrapes le manche de ton blaster. Tu voulais pas en arriver là, mais tant pis. Mieux vaux ne pas trop se faire remarquer, sauf que si là, t'es pas en danger de mort, ton instinct de survis prend le dessus, comme à chaque fois. Et c'est souvent lui qui t'as aidé. En butant des gens de manière un peu précipité, mais dés qu'un doute s'installait tu trouvais une solution. Parce que c'est comme ça que les gens comme toi faisaient pour s'en sortir.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
→ Invité ←

lover lover, run run for cover. (eliot&jyn) Empty
Messagelover lover, run run for cover. (eliot&jyn) écrit Jeu 9 Nov - 10:23
lover lover, run run for cover.
eliot&jyn
= = =


Sans mentir, t'étais dans la merde. C'était constant chez toi, être dans les pires situations que le monde ait porté, un don naturel pour être là où tu ne devais pas te trouver. Tu promettais, juré, que cette fois-ci tu n'étais en aucun cas responsable de cette énorme faille, gigantesquement naze, dans laquelle vous sembliez être un peu tous fourrés. Adieu Fillory, bonjour ville inconnue, à parier t'étais presque certain que même Penny n'avait aucune idée de là où vous vous trouviez et que ces pouvoirs ne fonctionneraient en aucun cas. Parce que c'était comme ça. C'était comme ça que ça avait toujours fonctionné. De travers, jamais dans le bon sens mais pour une fois tu te complaisais dans ce shithole rocambolesque. C'était la liberté, c'était l'exutoire mainte fois souhaité. Plus aucune couronne ne trônerait sur ta tête tant que tu te pavanerais dans les bas fonds de ce taudis sans nom et ça te faisait jubiler. Enfin, non. Pas totalement. Très loin dans ton grand cœur de glace, t'avais apprécié la royauté et pratiquement tout ce qui l'accompagnait. T'avais toujours eu l'étoffe pour cette destinée, toi, little king of Brakebills. Minuscule royaume où t'avais su te hisser au sommet alors que les autres élèves restaient là, paumés, à frissonner devant ta grandeur. T'en faisais toujours des caisses mais c'était totalement ce qu'il s'était passé, t'avais créé un empire que t'avais dû quitter pour un véritable château ainsi que des responsabilités à gogo. Sauf que désormais, c'était de tes invisibles chaînes que tu étais détaché. Plus besoin de double pour sortir dans ce monde qui t'avais tant manqué, t'étais juste toi. Ton corps, tes envies, tes passions, ta personnalité bien ancrée au centre de ta caboche dérangée.
Ainsi tu circulais dans ton élément dominant, embrasant la chaleur des corps qui se poussaient pour mieux les apprécier. Ton éternel sourire en coin qui narguait, qui montrait à quel point tu savourais. Toi, la clope au bec et le verre à la main tandis que tu serpentais dans ce dédale si connu. Avec une pointe de déception tu reconnaissais tout de même que les boîtes de nuit n'avaient rien de tes party. Mais avec lucidité, tu concédais que les boîtes de nuit n'avaient jamais goûté à ta magie. Aucun cocktail de braise, pas de musique soigneusement sélectionné. Une épaule que tu haussais, ça n'avait aucune importance sur l'instant puisque d'une traite, tu avalais. Un gloussement, ton corps qui dansait, tu jubilais comme si tu redécouvrais la plus belle merveille. Peut-être bien. Alors tu fêtais comme le bon naturel que tu étais, tes bras s'élevant dans les airs lorsqu'ils n'encerclaient pas les personnes qui, contre toi, s'invitaient. Et au milieu de cette constante euphorie, tu avais envie d'hurler. Sentiment ravageur que tu ravalas comme si de rien n'était lorsqu'une pointe de mélancolie te prit les tripes. Margo manquait. Les autres, c'était pas que tu t'en foutais mais légèrement quand même. T'étais ici, à faire la fête, sans ta moitié. L'inséparable. Tu te promettais que demain tu partirais à sa recherche puisque dans cette grande non cohésion, vous aviez été séparés. Enfin, tu la rechercherais une fois ta gueule de bois passée.
C'était du moins ce que tu pensais jusqu'à ce que tu ne les vois. Ton rythme décélérera pour que tu puisses observer cette scène incongrue qui t'arracha un froncement de sourcils. Ce n'était pas ton genre de te mêler des affaires des autres. Enfin, si. Oupsie. Sauf que cette histoire ne t'inspirait rien de bon lorsque, avec surprise, tu vis la brunette répliquer. T'avais envie de rire. T'avais envie de siffler. Néanmoins, tu ne fis que grimacer à cause des ennuis que tu sentais arriver et lentement, tu te frayas un chemin dans l'optique de sortir comme il t'avait semblé les voir faire. Gros moment d'action. Si tu jouais au héros, t’espérais au moins qu'on te lance des roses sous des applaudissements mélodieux et pas que cette fille te regarde comme si elle allait te manger également. Dans un sens, elle te rappelait Margo et tu acceptais la possibilité que, c'était probablement cette raison qui te poussait à y mêler ton nez. Avec une magistrale entrée, plutôt sortie dans le contexte, tu poussais les portes comme si cette scène était digne d'une pièce de théâtre. Ô Roméo, mon Roméo, ne t'avait-on jamais appris qu'on ne violait plus les femmes en ce siècle ? T'avais rien d'un être lucide mais tu restais impeccable jusqu'au bout des ongles, ta posture incroyablement droite ainsi que tes habits habilement bien remis. On ne sauvait pas une dame en ressemblant à un débauché, même lorsqu'on l'était. Par contre, tu ne te gênas pas pour rire faiblement à l'entente de cette phrase digne d'un vilain de dessin-animé. « Aw. » Que tu disais-simplement, ta tête se penchant en une moue attendrie alors qu'il n'en était rien. Ce soir, t'étais trop pompette pour commencer tes petits numéros. Pas d'éclair effrayant, pas de métamorphose pour les faire fuir, juste de quoi leur éviter l'hôpital, voire la mort, lorsque du coin de l'oeil tu repéras un objet qui te plaisais moyen. Tu l'immobilisas d'un geste de la main, l'empêchant de tout mouvement tant que t'aurais la force de maintenir le sort. « Sweety, restons civilisés, ça n'en vaut pas la peine ». une simple phrase que tu pensais, tâchant d'être le plus raisonné. T'avais déjà tué et tu ne souhaitais jamais recommencer. Tu voulais l'éviter, même lorsque tu n'étais pas celui qui aurait du sang sur les mains.   
Revenir en haut Aller en bas
 
lover lover, run run for cover. (eliot&jyn)
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Le Grand Capharnaüm :: → FUNNY GAMES ← :: Old Records-
Sauter vers: