Catherine n’était pas en service ce jour-là, elle se promenait tranquillement, ne cherchant pas les ennuis, mais de toute évidence, elle ne pouvait pas les éviter. Un homme s’était approché d’elle et commençait à lui faire des avances. Catherine avait beau lui dire qu’elle n’était pas intéressé et qu’elle était marié, mais ce type ne voulait pas l’écouter. C’est alors qu’il posa les mains sur elle, encore un qui avait les mains baladeuses. Bon elle n’avait plus le choix, elle savait bien se battre, donc elle n’eut pas de mal à lui mettre une raclée, le gars était à terre assommé. « La prochaine fois, tu y réfléchiras à deux fois. » Ah les hommes, bon heureusement qu’elle n’était pas une demoiselle en détresse, elle avait connu pire, elle avait quand même eu affaire à des bêtes et des surhumains. Donc ce n’était pas un pervers qui allait lui faire peur. En tout cas elle espérait qu’il n’agirait pas de la sorte avec d’autres femmes, toute n’avait pas les techniques pour se défendre, en tant que lieutenant de police, elle avait les méthodes. C’est alors qu’elle aperçut un autre homme, vu sa tête, il avait dû assister à la scène. « Il y a un problème ? » Peut-être qu’il était juste surpris de voir une femme se battre de la sorte et mettre un homme à terre, si ça se trouve cet inconnu avait voulu intervenir pour l’aider qui sait. Il n’avait pas l’air menaçant, mais elle devait quand même rester sur ses gardes au cas ou.

« Il n’a pas eu le temps. » Milady ? D’où il sortait celui-là, pour utiliser ce genre de mot, décidément, elle croisait pas mal de gens étranges ici. Elle se demandait si c’était une bonne chose de s’être installer dans cette ville et pourtant c’est comme si elle ne pouvait pas la quitter. « Quand on est lieutenant de police, on à intérêt à savoir se battre et pas qu'avec des armes. » Le compliment était sympa, elle avait dû le surprendre. Il y a plusieurs années qu’elle avait commencé à apprendre différentes techniques de combat, ce qui lui permettait souvent de la sortir de situation critique, du moins quand son adversaire était humain. « Je m’appelle Catherine et vous ? » La jolie brune n’allait pas continuer à lui parler sans connaître son nom. Elle regardait quand même du coin de l’œil si son agresseur ne se réveillait pas, mais vu le coup qu’elle lui avait mis, il risquait de ne pas se lever de sitôt. En tout cas son interlocuteur n’avait pas l’air méchant, la preuve, il se comportait correctement, même si elle avait appris à ne pas se fier aux apparences, quelque chose lui disait qu’elle n’avait rien à craindre, du moins pour le moment.

« Merci du compliment. » C’était rare qu’on lui dise que son prénom était jolie, sauf quand on cherchait à la draguer, mais de toute évidence ce n’était pas le cas de Jamie et heureusement, elle n’était pas d’humeur. « Je pense qu’avec ma veste je ne risque pas d’avoir froid. » Pourtant il devrait s’en douter, ce n’est pas comme si elle portait un simple t-shirt. Puis au pire, elle sera au chaud quand elle sera chez, dans les bras de son mari de médecin et qu’est-ce qu’elle aimait ça. Les gens pouvaient penser qu’ils étaient dépendants l’un de l’autre, c’est vrais qu’ils étaient très proches, prêt à se sacrifier l’un pour l’autre, c’est ça l’amour. « Vous n’avez pas l’air d’être à votre place ici, d’où vous venez ? » Ce type avait l’air d’être quelqu’un d’original, elle avait l’impression qu’il ne venait pas d’ici, mais peut être que c’était juste une impression. « Vous n’avez pas l’habitude de voir une femme mettre un homme au sol. » Catherine était fière d’elle, elle avait des compétences et elle savait les montrer, et elle restait quand même féminine.